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PARIS (Reuters) - Vingt-quatre heures dans la vie d'un habitant de Pompéi il y a 2.000 ans, c'est le thème de l'exposition "Pompéi, un art de vivre" présentée à partir de ce mardi au musée Maillol, à Paris.
L'occasion d'une plongée saisissante dans l'univers des habitants de la cité proche de Naples figée dans la mort par une éruption du Vésuve le 24 août de l'an 79.
Des fresques, des mosaïques mais surtout de nombreux objets du quotidien, intacts, permettent de revivre au temps de Pompéi, ville prospère de 25.000 habitants à l'organisation d'une grande modernité.
"Pompéi, ce n'est pas la mort, Pompéi, c'est la vie", a déclaré à Reuters Patricia Nitti, directrice artistique de l'exposition. "Nous avons essayé de recréer, non pas un lieu extraordinaire comme une villa impériale mais une belle maison d'une famille aisée pour montrer le quotidien d'une famille qui vivait il y a 2.000 ans".
"La maison pompéienne est tout à fait vivable pour nous. Elle a des proportions à notre échelle, le chauffage central, l'eau courante, des salles de bain, le tout-à-l'égout. C'était une façon de vivre semblable à la nôtre", ajoute l'historienne, qui a passé quatre ans sur le site dont les fouilles ont commencé au milieu du XVIIIe siècle.
L'exposition présente des objets aussi divers qu'un moule à gâteau en forme de coeur, un réchaud, une baignoire en bronze ou un broc en verre parfaitement conservés.
L'importance de l'érotisme dans la vie des habitants de Pompéi transparaît dans les scènes osées dessinées sur une lampe en terre cuite ou un phallus ailé en métal, qui faisaient naturellement partie de la décoration intérieure.
"Force est de reconnaître que, dans une société qui ignorait le doute, le péché, la pruderie, la malice typiques de notre temps, le sexe était vécu bien plus simplement qu'aujourd'hui", écrit Antonio Varone dans le catalogue de l'exposition, visible jusqu'au 12 février 2012.
Elizabeth Pineau, avec Pauline Mével, édité par Yves Clarisse