ART TRADITIONS: February 2012

LE NOUVEAU MARCHE DE L'ART

LE NOUVEAU MARCHE DE L'ART Une révolution est en train de bouleverser le marché de l’art international. en France, des sociétés commerciales françaises et étrangères agréées sont autorisées à vendre des œuvres d’art, domaine qui était le monopole des commissaires-priseurs depuis 1556. La plus longue page de l’histoire du marché de l’art français est donc définitivement tournée, et la société américaine Sotheby’s a inauguré ce nouveau marché de l’art international, avec ses premières ventes à Paris, les 29 et 30 novembre 2001. Cette réforme oblige les commissaires-priseurs à se transformer en sociétés commerciales. C’est aussi la fin d’une regrettable confusion qui a toujours « pollué » le marché des artistes vivants, sous le prétexte, que leur cotation n’était matérialisée que par le caractère dit « officiel » des ventes effectuées par des commissaires-priseurs. La réalité de toujours est que la cotation d’un artiste vivant ne s’établissait ni dans les ventes du passé des commissaires-priseurs, ni dans celles effectuées depuis cette année par des sociétés commerciales agréées, mais par les ventes réalisées dans les galeries, les salons ou dans les ateliers des artistes. Les œuvres d’art vont donc être vendues aux enchères par des sociétés commerciales. Cette réforme va réparer une injustice et conforter notre démarche au bénéfice des artistes contemporains. Car les ventes justifiées juridiquement,à l’association Drouot Cotation des Artistes Modernes et Contemporains, par des artistes et par des galeristes qui ont la passion de la création et qui s’impliquent financièrement, sont aussi indiscutables que les ventes aux enchères effectuées par des sociétés commerciales. L’idée si naturelle de rendre enfin justice aux artistes vivants, en diffusant leur véritable cotation, ouvre une nouvelle ère pour le marché de l’art contemporain, car l’éternelle aporie de l’artiste était : « Pour vendre il faut être connu, et pour être connu il faut vendre ! », elle sera, nous l’espérons, enfin résolue. Ce dictionnaire de cotation sera chaque année une référence et un instrument de travail incontournables, pour les artistes, les galeristes, les experts, les sociétés commerciales agréées, et tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au marché de l’art.

Sunday, February 05, 2012

Chine : dans l’immensité du Xinjiang

Pendant quatre semaines, Frédéric Martineau a arpenté les étendues immenses du Xinjiang, une région autonome du nord-ouest de la Chine. Depuis Urumqi, la capitale de la province, jusqu'au sud du désert du Taklamakan, il a parcouru cette terre d'Asie centrale autrefois traversée par la mythique route de la soie, et berceau du peuple Ouïgour.

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Ali et son frère tiennent un restaurant dans le vieux Delhi, à New Delhi en Inde.

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Diaporama de : Mélanie Dornier | Mercredi 5 octobre 2011

Mélanie Dornier, jeune photographe, a passé trois semaines dans un pays qu’elle connaît bien : l’Inde. De Delhi à Calcutta, en passant par Orchha, elle a saisi des instantanés de la vie quotidienne, dans laquelle rythme et couleurs sont les maîtres mots. À travers ses images, elle nous présente une Inde en perpétuel mouvement.

« L’Inde occupe une place spéciale dans mon cœur. Je voyage beaucoup, à la fois par loisir et pour le travail, mais je n’ai jamais trouvé un pays aussi fascinant et complexe. À Calcutta, ce qui frappe, c’est le chaos, la pauvreté. Rien à voir avec la ville d’Orchha, portée par sa riche histoire et l’omniprésence de la religion. »

Propos recueillis par Guillaume Dumazet Baudet.

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Le restaurant d’Ali

Photo 1 / 12 - Les ruelles étroites du vieux Delhi mènent à bien des découvertes. On y trouve de nombreux bazars et autres boutiques qui proposent toutes sortes d’articles. Je me promenais aux environs de la grande mosquée lorsque j’ai fait la connaissance d’Ali et de son frère. Ils tiennent un petit restaurant dont on aperçoit ici la cuisine. Un ventilateur permet de faire un peu d’air.

New Delhi est la ville indienne par excellence pour découvrir la gastronomie du pays. Qu’elles soient à base de poisson, de mouton ou de poulet (la vache étant un animal sacré en Inde), les spécialités ont toutes un point commun : les épices ! Préparés en général dans des fours en terre, les plats sont souvent accompagnés de « dal », des lentilles en sauce.

Photo suivante : Fuite colorée

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Sunday, February 05, 2012

Inde : de Delhi à Calcutta, la frénésie du quotidien RSS

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