Pages


BIENVENUE

Bonjour !

Je vous souhaite la bienvenue dans un univers consacré à l'art,les traditions, la qualité de vie et aux produits français fins et/ou bio. ...

Cordialement.

Dominique Goudot Hamon

Moteur de Recherche Doghamon

ARTISTE PEINTRE DANY CHAMPÊME

ARTISTE PEINTRE DANY CHAMPÊME
Hymne à la vie - DANY CHAMPÊME

LE NOUVEAU MARCHE DE L'ART

LE NOUVEAU MARCHE DE L'ART Une révolution est en train de bouleverser le marché de l’art international. en France, des sociétés commerciales françaises et étrangères agréées sont autorisées à vendre des œuvres d’art, domaine qui était le monopole des commissaires-priseurs depuis 1556. La plus longue page de l’histoire du marché de l’art français est donc définitivement tournée, et la société américaine Sotheby’s a inauguré ce nouveau marché de l’art international, avec ses premières ventes à Paris, les 29 et 30 novembre 2001. Cette réforme oblige les commissaires-priseurs à se transformer en sociétés commerciales. C’est aussi la fin d’une regrettable confusion qui a toujours « pollué » le marché des artistes vivants, sous le prétexte, que leur cotation n’était matérialisée que par le caractère dit « officiel » des ventes effectuées par des commissaires-priseurs. La réalité de toujours est que la cotation d’un artiste vivant ne s’établissait ni dans les ventes du passé des commissaires-priseurs, ni dans celles effectuées depuis cette année par des sociétés commerciales agréées, mais par les ventes réalisées dans les galeries, les salons ou dans les ateliers des artistes. Les œuvres d’art vont donc être vendues aux enchères par des sociétés commerciales. Cette réforme va réparer une injustice et conforter notre démarche au bénéfice des artistes contemporains. Car les ventes justifiées juridiquement,à l’association Drouot Cotation des Artistes Modernes et Contemporains, par des artistes et par des galeristes qui ont la passion de la création et qui s’impliquent financièrement, sont aussi indiscutables que les ventes aux enchères effectuées par des sociétés commerciales. L’idée si naturelle de rendre enfin justice aux artistes vivants, en diffusant leur véritable cotation, ouvre une nouvelle ère pour le marché de l’art contemporain, car l’éternelle aporie de l’artiste était : « Pour vendre il faut être connu, et pour être connu il faut vendre ! », elle sera, nous l’espérons, enfin résolue. Ce dictionnaire de cotation sera chaque année une référence et un instrument de travail incontournables, pour les artistes, les galeristes, les experts, les sociétés commerciales agréées, et tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au marché de l’art.

ARTQUID

ArtQuid

Iris-Vincent V Gogh

Iris-Vincent V Gogh
" Il y a deux choses auxquelles il faut se faire sous peine de trouver la vie insupportable : ce sont les injures du temps et les injustices des hommes. " -
Chamfort

PAUL VERLAINE

PAUL VERLAINE
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/recherche.php

ARTHUR RIMBAUD

ARTHUR RIMBAUD
http://rimbaudexplique.free.fr/

My Space

Share |
toolbar powered by Conduit

Sunday, July 31, 2011

"Le racisme est bien l'infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l'humanité. " -
Claire Martin

Saturday, July 30, 2011

"Les hommes se distinguent par ce qu'ils montrent et se ressemblent par ce qu'ils cachent." -
Valery
"Le plus souvent la bêtise est sœur de la méchanceté." -
Sophocle

Thursday, July 28, 2011

"En France, les peines d'argent durent plus longtemps que les peines de cœur et se transmettent de génération en génération." -
Marcel Aymé

PIXAR MET L'HOMME AU RANCART

Essai

Par Maxime Rovere

Partager Partager sur Google Partager sur MySpace Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Wikio

Essai Faire découvrir cet article à un ami


La sortie dans les salles de 'Cars 2' rend indispensable la lecture de l'essai de Hervé Aubron, 'Génie de Pixar'. Selon lui, l'humanité devient quantité négligeable et les créatures du studio inventeraient leurs propres codes. Plongée dans un monde où la machine est souveraine.


Allô la Terre ? C'est un algorithme qui vous parle. C'est un algorithme qui vous fait rire et pleurer de délices. C'est un algorithme qui livre à votre cœur malmené, à votre tendresse affaiblie, des êtres numériques conçus par ordinateur. Voulez-vous approcher ? Etes-vous prêts à aimer et comprendre Pixar ? Ne craignez rien. Prenez la main d'Hervé Aubron, la lecture de son livre dure le temps d'un film. Il est presque entièrement inoffensif : ce n'est que l'œuvre d'un être humain. Devant 'Toy Story' ou 'Le monde de Nemo', nous autres, spectateurs, avons une tendance naturelle à adopter une approche « centrifuge » : nous partons de notre propre humanité pour rêver d'êtres qui ne sont pas nous, mais qui sont « comme » nous – des machines, des animaux, des voitures, des super-héros, etc.

Humanoïdes dissociés

Dans 'Génie de Pixar' (Ed. Capricci), Hervé Aubron inverse la vapeur : contre l'idée que ces films d'animation sont d'abord des créations humaines (ce qui semblerait évident), il propose de prendre au sérieux la part de l'informatique dans la fabrication des images, et donc dans l'élaboration du sens. Il ne s'agit pas de craindre l'influence des machines. La révolte des robots contre leurs créateurs était un fantasme du XXe siècle, et il a fait son temps. Pourquoi ? Parce que, dit cet ancien membre du comité éditorial des Cahiers du cinéma, « cela ne se passera pas un jour, cela se passe chaque jour, pas à pas. Et cela n'advient pas sur le mode du complot germant dans les disques durs. Le réseau cybernétique n'est pas un prédateur sournois. Il nous phagocyte, il nous contient (…). Il est un fœtus dont la croissance rend chaque jour plus lente et caduque l'humanité, appelée à se satelliser autour de sa lune « intelligente ». Cela ne va pas arriver, c'est déjà arrivé : la dérégulation financière a permis d'évaluer combien l'accélération des calculs rend mécaniquement plus lourde, sinon indésirable, l'espèce humaine. »

Déplacement des affects

Zoom
Dans les films de Pixar, l'humanité s'est déplacée : ce sont presque toujours les humains qui ont perdu la tête et le cœur, et ce sont les robots ('Wall-E'), ou les jouets ('Toy Story'), ou les animaux ('Ratatouille', 'Nemo') qui sont désormais chargés d'activer en nous la faculté de s'émouvoir. De ce point de vue, Pixar tient le journal intime d'une nouvelle mutation des sentiments : les affects se déplacent et investissent les machines, qui sont désormais capables de les exprimer et de les faire partager.
Que devient « l'humanité » dans le monde des pixels ? Elle se disloque en deux directions. La première est celle d'une totale migration vers autre chose qu'un corps humain. Cette perspective permet de comprendre que le cinéma d'animation par ordinateur n'est pas un hasard technique. Les films de Walt Disney étaient allés au bout des possibilités de l'anthropomorphisme animal, de sorte qu'il fallait en venir aux machines, pas seulement comme objets, mais aussi comme sujets du discours cinématographique. « La maîtrise de l'imagerie numérique était une nécessité. Il fallait en passer par les ordinateurs (…). Il fallait que les dessins quittent la main humaine, transitent par les ordinateurs, soient déliés en acte de l'homme, au-delà des métaphores ou mises en abyme… » (p.15)

Renouveau du récit merveilleux

Dans ce miroir pixélisé, l'humanité se reconnaît alors dans l'inadéquat, le bricolage, l'accommodement. L'auteur qui enseigne le cinéma de genre (l'horreur) ne semble pas enthousiasmé par l'hypothèse, où il voit en somme « une immense solitude partagée » (p. 87). Mais c'est sans doute qu'il reste ici du côté des machines : « Pour la machine, le choix des jouets (dans 'Toy Story') est la marque d'une limite technologique et, déjà, un diagnostic : à ne pas s'être renouvelé, l'anthropomorphisme est devenu une brocante. Du côté des humains, la perspective est différente : ils réalisent l'ampleur des dégâts, mais fêtent la restauration d'une puissance qui semblait depuis longtemps éteinte, celle du récit merveilleux. » (p. 40)

Antidote ou poison ?

Zoom
Ainsi, ne boudons pas notre plaisir : le génie du studio Pixar est d'avoir réenchanté le monde en lui donnant une nouvelle humanité, plus vacillante que jamais. Les personnages de 'Toy Story' sont tenaillés par des questions d'identité qui parodient efficacement ceux où nous sommes empêtrés. « Suis-je un tyrannosaure ou un jouet risible ? Suis-je un cochon ou une tirelire ? Suis-je un fier cow-boy ou une poupée servile ? Le tourment ne s'interrompra pas dans les films suivants. Suis-je un croquemitaine ou une nounou ? Suis-je un poisson sauvage ou un bibelot pour aquarium ? Suis-je un père de famille ou un personnage de comics ? Suis-je un rat ou un cuisinier ? Suis-je un robot ou un amoureux ? » (p. 45). Cette ambiguïté est l'indice d'une ambivalence fondamentale : notre alliance avec les ordinateurs est autant le poison que l'antidote… Car, lecteurs, en définitive… d'où vient le texte que vous lisez ? Homme, ou machine ?

Essai Faire découvrir cet article à un ami

http://www.evene.fr/cinema/actualite/pixar-animation-herve-aubron-homme-cars-toy-story-3091.php

Recette du jour

  • Type de plat : Entrée

Ail, Citron, Fenouil, Huile d'olive, Olive noire, Pâte à pain,...

Votre avis nous intéresse


+ de recettes de cuisine

"La paix est le temps où l'on dit des bêtises, la guerre le temps où on les paie." -
Robert De Saint-jean
La louange est le commencement du blâme. -
Proverbes japonais
"Le plus beau triomphe de l'écrivain est de faire penser ceux qui peuvent penser." -
Delacroix, Écrits" 869,""Tout le talent d'écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots"
A faire le mal il n'y a point d'honneur. -
Proverbes français

Wednesday, July 27, 2011

"Je préfère avoir ce que j'ai dans la braguette que ce que tu as dans la tête : c'est plus gros." -
De Kerzauson
"Ce que les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des moeœurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs. Les mœoeurs présentes, on les appellera barbares quand elles seront des mœoeurs passées." -
Anatole France Sur la pierre blanche
" La jeunesse est une ivresse continuelle ; c'est la fièvre de la santé ; c'est la folie de la raison." -
La Rochefoucauld

Sunday, July 24, 2011

"Bénie soit la Providence qui a donné à chacun un joujou : la poupée à l'enfant, l'enfant à la femme, la femme à l'homme, et l'homme au diable." -
Victor Hugo " 511,""Si vous sautez dans un puits, la providence n'est pas obligée d'aller vous y chercher."
"Je demande à ces gens de qui la passion est d'entasser toujours, de mettre somme sur somme, Quels avantages ils ont que n'ait un autre homme." -
La Fontaine

Saturday, July 23, 2011

"Entre nos ennemis Les plus à craindre sont souvent les plus petits." -
Jean de La Fontaine

LE SOURIRE DU JOUR
· ENTREVUE DANS UNE GRANDE ENTREPRISE POUR UN EMPLOI DE DIRECTEUR
1º) Candidat formé à l'ENA
Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
Candidat : - c'est la pensée.
Recruteur : - Pourquoi ?
Candidat : - Parce qu'une pensée arrive presque instantanément.
Recruteur : - Très bien, excellente réponse.
2º) Candidat formé à Polytechnique
Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
Candidat : - Un clin d'oeil.
Recruteur : - Pourquoi ?
Candidat : - Parce que c'est si rapide que parfois on ne s'en aperçoit même pas.
Recruteur : - Parfait
3º) Candidat formé à SUP de CO :
Recruteur : - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
Candidat : L'électricité.
Recruteur : - Et pourquoi ?
Candidat : - Voyons, quand on actionne un interrupteur on allume une lampe à 5 km de distance instantanément.
Recruteur : - Excellent.
4º) Candidat qui s'est formé dans une petite fac de province
Recruteur - Quelle est la chose la plus rapide du monde ?
Candidat: - Une diarrhée..
Recruteur: - Comment ça ? Vous plaisantez ?
Expliquez-vous...
Candidat: - Je confirme. Hier soir j'ai eu une diarrhée si forte, qu'avant d'avoir la moindre pensée, en un clin d'oeil et avant de réussir à allumer la lumière, j'avais fait dans mon pantalon...
Recruteur: - La place est à vous !
"Fondement technique et calcul n'est pas tout...
" Savoir gérer et comprendre quand la merde arrive, c'est ce dont le marché a besoin !'
1-Quand bébé met en danger l'environnement planétaire
2-Comment aborder la dénatalité?
3-« Grève du troisième ventre »
4-TENDANCE - Une chroniqueuse américaine a lancé un mouvement féministe et écologiste: ne pas faire d'enfants pour limiter la pression sur l'environnement...
5-POPULATION MONDIALE : FAIRE FACE À L'INÉVITABLE
6-Population : dix milliards de Terriens en 2100
7-Gilles Pison : « L'Afrique peut absorber deux fois plus d'habitants »
8-Démographie : la vérité qui dérange
9-ENERGIE : ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES
10-Faire des enfants tue... la planète - Éloge de la dénatalité
11-En 2100, les Terriens parleront 3 000 langues de moins
----------------------------------
1-Quand bébé met en danger l'environnement planétaire
Publié le 21/07/2011
On ne dirait pas comme ça, mais sous leurs airs d'anges les bébés apparaissent comme de véritables dangers pour la planète. Trop nombreux, consommateurs d'énergie, grands pollueurs... Les accusations des écologistes n'en finissent pas de pleuvoir et c'est finalement l'espèce du bébé qui est menacée.
fotolia 24751840 subscription l
Bon sang de bois ! Le couple le plus glamour de Grande-Bretagne, David et Victoria Beckham, vient de mettre au monde son 4ème enfant... Et selon Caroline Lucas, députée des Verts, ils n'ont vraiment pas de quoi être fiers. Faire un enfant à l'heure où la planète est menacée écologiquement parlant, non mais vraiment, que leur est-il passé par la tête ? Un bébé supplémentaire, c'est un nouveau problème environnemental puisqu'il deviendra nécessairement un pollueur de longue durée – estimons qu'il vivra 80 ans, qu'il sera doté d'une santé de fer, que sa carrière sera irréprochable et qu'il se déplacera en jet privé.
Aussi aberrant ce discours semble-t-il, il s'agit pourtant d'un réel problème soulevé par les associations écologiques du Royaume-Uni. Un nouveau-né n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle bouche à nourrir à l'heure où l'on redoute une pénurie alimentaire. Par ailleurs, il consomme de l'énergie, de l'eau, près de 1 000 kg de couches jetables avant de devenir propre et sûrement tout autant passé l'âge de la continence.
"Les Beckham, et d'autres comme le maire [de Londres] Boris Johnson, sont de très mauvais modèles à cause de leur famille nombreuse. Ça ne sert à rien que les gens réduisent leurs émissions de carbone si ensuite ils les augmentent en concevant un nouvel enfant [...]. Avoir un ou deux enfants c'est bien, mais trois ou quatre, ça relève juste de l'égoïsme", explique Simon Ross, président du think tank (laboratoire d'idées) Optimum Population Trust.
Les écolos sur la même longueur d'onde que la Chine ?
"Nous vivons comme si nous disposions de trois planètes alors que nous n'en avons qu'une seule", s'indigne Caroline Lucas.
Tout est donc dit, chaque famille devrait se limiter à deux enfants maximum à l'heure où la population de la planète est sur le point d'atteindre les 7 milliards d'habitants alors que nous n'étions que 2 milliards dans les années 1930.
Toutefois, cette nouvelle lubie environnementale n'est étrangère à personne sur le fond, et on ne peut s'empêcher de frissonner en pensant à la draconienne politique de l'enfant unique en vigueur depuis 1979 en Chine.
enfant unique
L'enfant unique en Chine
On pense également au courant malthusien qui avait anticipé les dangers liés à la croissance de la population mondiale, et qui prêchait la restriction volontaire de la natalité par l'abstinence.
Une idéologie qui se répand de plus en plus
Avec toutes les méthodes de contraception actuelles, le néo-malthusianisme est revenu sur le devant de la scène et ne réfère pas uniquement aux Verts du Royaume-Uni. En effet, ce courant semble désormais s'imposer comme majeur un peu partout dans le monde et réunit de plus en plus d'adeptes malgré les nombreuses controverses qu'il suscite.
Le Club de Rome : Fondé en 1968, le Club de Rome réunit aussi bien des scientifiques que des économistes ou des intellectuels du monde entier qui réfléchissent sur les conséquences du développement vis-à-vis de l'environnement. En 1972, le club fait publier un rapport intitulé Halte à la croissance ? qui démontre comment la démographie mondiale et le développement sont à l'origine des dommages écologiques : pénuries d'énergie, dégradation de l'environnement... La solution pour éviter toute catastrophe serait donc de limiter à 2 le nombre d'enfants par couple.
La grève du troisième ventre : Yves Cochet, député Europe Ecologie - Les Verts et ancien ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, a créé la polémique en évoquant la "grève du troisième ventre". Egalement convaincu que les bébés en trop grand nombre vont finir par détruire la planète – un enfant européen ayant "un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York" – il a proposé de mettre en place un système d'allocations dégressives à partir du 3ème enfant.
Les "Ginks" : "Green Inclide, No Kids", les "Ginks" sont des femmes libres qui refusent de faire des enfants pour sauver une planète surchargée et malade. Ce mouvement lancé par la bloggeuse Lise Hymas a rencontré un véritable succès et voit son nombre d'adeptes croître continuellement.
On l'aura compris, faire des enfants c'est mal, alors autant s'en passer. Et comme ça, quand nous serons tous trop vieux pour militer écolo, il n'y aura plus personne pour nous remplacer !
----------------------------------
2-Comment aborder la dénatalité?
Rédigé le 11/04/2009 à 21:33 dans Mode de vie
En réalisant l'interview d'Yves Cochet à Libé Labo il y a quelques jours, j'ai eu le loisir de discuter avec lui plusieurs minutes après l'enregistrement. C'est au cours de cet entretien informel qu'il a lâché sa bombe.
Affiche_23_janv
La veille, me disait-il, lors d'une assemblée des Verts préparant les Européennes, il a formulé plusieurs propositions dont une concernant le 3ème enfant européen. "Evidemment, personne ne veut porter une chose pareille politiquement" a-t-il confié. Sur Internet, les réactions à sa proposition sont parfois violentes. Il me semble qu'elle est mal comprise. De quoi s'agit-il ?
Il propose une grève des ventres à partir du 3ème enfant européen. Il ne propose pas de ligaturer les trompes de celles qui ont déjà enfanté deux fois avec succès, ni de vasectomiser leurs généreux partenaires. Il ne propose pas une taxe, un impôt ou une peine de prison. Il propose qu'on cesse d'encourager –via des aides, des allocations et autres cartes famille nombreuse- les enfantements multiples.
"Le troisième enfant est l'enfant du changement d'échelle, celui pour lequel il faut changer de voiture, d'appartement, …" précisait-il. C’est aussi un enfant très carboné qui correspondrait, selon le député Verts, à 620 aller-retours Paris-New York. Les réactions ont été nombreuses. Et certains partisans de la décroissance ont souhaité se démarquer du député écolo. "Le député Yves Cochet, dont je salue souvent les positions en matière de décroissance, propose de développer en France une politique néo-malthusienne", a réagi le politologue Paul Ariès, qui dirige le journal Le Sarkophage. "Selon lui, un enfant européen à "un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York", il souhaite donc voir adopter des mesures pour dissuader d'avoir un troisième enfant. Je choisis plutôt la suppression des 620 trajets Paris-New-York et d'éduquer les enfants à un autre mode de vie. Chacun ses choix: le mien est celui d'une vie meilleure pour tous, pas qu'un petit nombre puisse continuer à bouffer comme quatre tout en se baladant en avion et en hélicoptère ici ou là." Sur ce point, j'imagine que Cochet est d'accord. Quant à moi, je choisis de supprimer les aller-retours en avion ET de dissuader les naissances.
Ma consoeur Ruth Stégassy de France Culture m'a confié que ce sujet la mettait "mal à l'aise". Sûr qu'il est journalistiquement très sensible. Où sont les chercheurs, experts en démographie, spécialistes de la natalité, …, capables de discuter sereinement du sujet sans soulever des concerts de protestation mêlés à des amalgames bas de gamme? Car dès qu'on l'aborde, on se prend une volée de bois vert, des noms d'oiseaux et quelques insultes. Bien que je ne considère pas tout à fait le néo-malthusianisme comme une insulte.
Toutefois, un mouvement se propage. Certains réfléchissent et commencent à oser poser publiquement la question: devons-nous faire moins d'enfants? Michel Tarrier est un auteur qui défend la thèse néo-malthusienne en mettant les pieds dans le plat. "La plupart des tabous ont été vaincus, sauf un: celui-là!", écrit-il. "La surpopulation humaine est l'ultime vraie vérité qui dérange, à tel point qu'il est même estimé outrageant de poser la question: sommes-nous trop nombreux?" Certains de ses emails foutent les jetons, surtout quand il les assortit de photos atroces d'enfants malformés. Mais dans l'ensemble, il a le mérite de secouer le cocotier. "Faire des enfants tue" ou "la surpopulation est un cirme contre l'humanité" font partie de ses formules choc de prédilection. Et il en fait des livres. Dans un de ses ouvrages, il pronostique un monde invivable pour 2050. Je le trouve légèrement optimiste… !
A part lui, notons l'existence de Démographie responsable (l'affiche vient d'eux). En se promenant sur leur site, on découvre un diaporama édifiant extrait du bouquin de Bruno Parmentier qui se demande comment nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050. Et les initiatives se multiplient: le 16 mai, à Bruxelles, se tiendra la Fête des non-parents.
Pour en revenir à Yves Cochet dont l'excellent Anti-manuel d’écologie est en librairie, vous aurez l'immense privilège de le voir prochainement dans une émission de Yann Arthus-Bertrand consacrée au pétrole. Le photographe-animateur-compensateur l'a invité à le rejoindre aux Etats-Unis pour l'enregistrement de l'émission. Dommage que le député, autour d'un excellent Pétrole Apocalypse n'ait pas réussi à convaincre YAB de tourner la séquence à Fos-sur-mer, ou de faire un duplex, … Ce n'est pas à moi de donner des leçons de cohérence, je suis assez mal placée pour cela, mais je constate que nous faisons tous face à des dilemmes cornéliens. Ou à des apories, comme dirait mon patron quand il nous parle de l'avenir du journal.
----------------------------------
3-« Grève du troisième ventre »
6 avril 2009
Yves Cochet vient de faire un pas très net en faveur du malthusianisme et de la décroissance démographique.
cochet
Selon le quotidien Libération : « Le député des Verts Yves Cochet a profité, samedi, d’un colloque de la revue de la décroissance Entropia, à Paris, pour apporter une solution surprenante à l’actuelle crise économique et écologique. Selon lui, un enfant européen ayant «un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York», il faudrait faire voter une directive baptisée «grève du troisième ventre» qui inverserait l’échelle des prestations familiales. En d’autres termes, dissuader financièrement les familles qui envisageraient de concevoir un trop-plein d’enfants. «Aujourd’hui, plus on a d’enfants, plus on touche. Je propose qu’une famille continue de percevoir des aides pour les deux premiers enfants, mais que ces aides diminuent sensiblement à partir du troisième», a déclaré le député devant les 150 participants des milieux écologistes et altermondialistes. »
----------------------------------
4-TENDANCE - Une chroniqueuse américaine a lancé un mouvement féministe et écologiste: ne pas faire d'enfants pour limiter la pression sur l'environnement...
3 avril 2011 Audrey Chauvet - 20minutes.fr
Après les «bobos» et les «nimby», la sphère écolo accueille une nouvelle tendance: les «ginks», comme «Green inclined, no kids» (engagement vert, pas d’enfant). Lancée par l’américaine Lisa Hymas sur son blog childfreefeminist (féministe sans enfant), cette tendance pourrait connaître un fort retentissement avec la sortie du livre de Stefanie Iris Weiss, chroniqueuse au Huffington Post.
famille nombreuse
La famille nombreuse semble passée de mode
Dans Eco-Sex: Go Green Between the Sheets and Make your Love Life Sustainable (Devenez écolo sous les draps et rendez votre vie amoureuse durable), elle explique pourquoi les femmes ont intérêt à ne pas procréer pour le bien de la planète. «Même s'il s'agit d'un renoncement énorme, on ne peut nier que la surpopulation contribue au changement climatique, écrit Stefanie Iris Weiss. J'ai donc pris la décision de ne pas ajouter un enfant de plus à cette planète.» A l’horizon 2050, la population mondiale s’élèvera à neuf milliards d’habitants, faisant peser une pression forte sur l’environnement pour nourrir et fournir de l’eau à tout le monde. Réguler la natalité apparaît comme une solution pour alléger le poids qui pèse sur la planète.
Le niveau de vie a plus d’influence que la démographie
Une théorie qui mérite toutefois d’être relativisée: le chroniqueur britannique George Monbiot rapporte ainsi les résultats d’une étude publiée dans le journal Environment and Urbanization, selon laquelle les régions où la population a augmenté le plus rapidement sont celles où les émissions de CO2 se sont élevées le plus lentement, et inversement. «De 1980 à 2005, l’Afrique sub-saharienne est à l’origine de 18,5 % de la croissance de la population mondiale et seulement de 2,4 % de l’augmentation des émissions de CO2. L’Amérique du Nord ne représente que 4 % des nouvelles naissances, mais 14 % des émissions supplémentaires», écrit-il.
Le niveau de vie semble donc beaucoup plus influer sur les émissions de CO2 que la démographie. Neuf milliards de personnes adoptant le mode de vie américain seraient insoutenables pour la planète, mais une meilleure répartition des ressources et une diminution de la consommation pourraient être plus efficaces qu’une politique de restriction des naissances. «Il y a de fortes raisons sociales pour aider les peuples à maîtriser leur démographie, mais pas du point de vue environnemental - sauf pour les populations plus aisées», explique George Monbiot.
«Une décision plus réfléchie»
Si les Ginks revendiquent la liberté de ne pas avoir d’enfants, y voyant un moyen pour les femmes d’avoir «une carrière professionnelle plus épanouissante, l'occasion de développer nos talents propres, de faire du sport, de dormir suffisamment, d'avoir du temps pour soi et pour les autres», elles se prononcent toutefois en faveur de l’adoption et souhaitent que la maternité soit «le fruit d'une décision plus réfléchie et plus consciente de la réalité dans laquelle nous vivons».
----------------------------------
5-POPULATION MONDIALE : FAIRE FACE À L'INÉVITABLE
par J.Kenneth Smail, traduit de World Watch
Si l'on regarde au-delà des inquiétudes à court terme qui ont empoisonné les débats sur la population au niveau politique, il apparaît de plus en plus clairement que la viabilité de la civilisation à long terme nécessitera non seulement une stabilisation du nombre d'êtres humains, comme on l'a estimé, sur les 50 prochaines années, mais également une réduction colossale à la fois de la population et de la consommation.
Victor Cauduro Rojashttp://terresacree.org/images/population.jpg
Connaître à tout moment le chiffre exact de la population mondiale : http://www.populationmondiale.com/
La tension grandissante entre deux tendances apparemment irréconciliables est devenue de plus en plus visible ces 50 dernières années. D'un côté, les projections démographiques modérées à conservatrices indiquent que le nombre d'habitants sur la planète atteindra, presque avec certitude, 9 milliards, peut-être plus, d'ici le milieu du 21ème siècle. De l'autre, des estimations scientifiques prudentes et de plus en plus fiables laissent entendre que la capacité de charge de la terre à long terme, à un niveau de vie qui pourrait être défini comme allant de "adéquat" à "modérément confortable", selon les standards des pays développés, pourrait ne pas dépasser deux ou trois milliards. Cela pourrait être considérablement moins, particulièrement si le style de vie de référence (niveau de consommation) auquel les gens aspirent se rapproche de celui des Etats-Unis.
En réaction à ce "dilemme malthusien" des temps modernes, il est grand temps de penser sérieusement au futur à moyen terme et d'envisager des alternatives qui vont plus loin que le simple ralentissement ou l'arrêt de la croissance démographique mondiale. L'espèce humaine doit développer, et rapidement mettre en application, des programmes bien conçus, clairement articulés, flexibles, équitables et coordonnés au niveau international, pour réduire la population humaine de façon significative sur les deux prochains siècles ou plus. Cet effort demandera probablement une réduction de la population mondiale d'au moins deux tiers à trois quarts, des 9 à 10 milliards d'individus prévus pour la seconde moitié du 21ème siècle à une "population optimale" future (à partir du 23ème siècle) ne dépassant pas les 2 à 3 milliards.
Visiblement, un changement démographique de cette amplitude nécessitera une réorientation majeure de la pensée, des valeurs, des attentes et des modes de vie de l'humanité. Il n'y a pas de garanties quant au succès d'un tel programme. Mais si l'humanité échoue dans sa tentative, la nature imposera certainement une réalité encore plus dure. En tant qu'anthropologue physique et biol
...

[Message tronqué] Afficher l'intégralité du message
image008.jpgimage008.jpg
26 Ko Afficher Télécharger
image009.jpgimage009.jpg
16 Ko Afficher Télécharger
image010.jpgimage010.jpg
32 Ko Afficher Télécharger
image011.pngimage011.png
233 Ko Afficher Télécharger
image012.jpgimage012.jpg
23 Ko Afficher Télécharger
image013.jpgimage013.jpg
20 Ko Afficher Télécharger
image014.jpgimage014.jpg
30 Ko Afficher Télécharger
image015.jpgimage015.jpg
31 Ko Afficher Télécharger
image016.jpgimage016.jpg
29 Ko Afficher Télécharger
image017.jpgimage017.jpg
8 Ko Afficher Télécharger